M-Tel se redresse
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Filiale de l’opérateur public Nitel, Nigeria Mobile Telecommunications (M-Tel) reprend du poil de la bête. Il a connu un démarrage très lent et a vite été supplanté par l’opérateur sud-africain MTN, qui s’est introduit très tôt sur le marché. Pour se repositionner sur ce marché concurrentiel, M-Tel a choisi de recourir aux compétences du secteur privé. Au début de 2004, un nouveau chef du département marketing a été recruté. En un an, Edwin Moore Momife a contribué à multiplier par quatre le nombre d’abonnés, passé de 120 000 à 980 000, avant d’atteindre 1,1 million en mai 2005. « Je travaillais en Grande-Bretagne depuis quinze ans dans des entreprises high-tech lorsque j’ai posé ma candidature. C’était une occasion de servir le pays alors que le président Obasanjo encourage les professionnels expatriés à participer au développement du Nigeria », raconte-t-il. Un an après son recrutement, Edwin Moore Momife est promu, en février 2005, directeur général de M-Tel. Celle-ci détient maintenant près de 12 % du marché du mobile, mais son patron ne compte pas s’arrêter là : « À la fin de 2005, nous aurons une capacité additionnelle de 2 millions de lignes et de 1,5 million d’abonnés. »
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