Mercedes Classe B

Publié le 10 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

Malgré son appellation, la nouvelle Mercedes ne s’intercale pas entre le petit monospace que constitue la Classe A et les berlines de luxe qui commencent avec la Classe C. En fait, la Classe B est aussi un monospace compact, même si Mercedes l’appelle « Compact Sports Tourer », ce qui fait quand même plus chic. Car la Classe B appartient en fait à la catégorie « inventée » par Renault avec la Scénic. La réaction de Mercedes a été longue, mais elle était indispensable : le marché dicte sa loi.
Ce qui différencie la nouvelle venue des nombreux monospaces compacts, c’est ce qui fait la différence entre Mercedes et les autres marques : une offre luxueuse, performante, chère. La gamme de moteurs devrait répondre à toutes les attentes, avec deux diesels (180 et 200 CDI, 109 et 140 chevaux) et quatre à essence (de la 150 et ses 95 ch. à la 200 turbo, 193 ch.). Nous avons pu essayer le 180 CDI. Il s’agit en fait du moteur de 2 litres de la 200, mais dégonflé. Le poids important de la voiture rend ses 109 chevaux un peu justes, même si les six rapports de la boîte de vitesses et la large plage de couple maximum (1 600-2 600 tr/min.) permettent d’avoir en permanence la puissance maximale.
Les équipements se veulent complets. Sauf que le volant n’est pas réglable en profondeur – inadmissible sur un véhicule de cette classe. De même, le « pack télématique » inclut, allez savoir pourquoi, la peinture métallisée, le régulateur et le limiteur de vitesse… et l’autoradio !
Une excellente voiture, de qualité, mais chère, surtout si on ajoute les équipements qui manquent à l’offre de base.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires