Les langues sont traîtresses
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Youssouf Ouédraogo, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, a rédigé le projet de résolution africaine sur la réforme des Nations unies. Dans les débats, c’est donc le texte français qui faisait foi. Et pourtant, une « coquille » est venue se glisser dans la version anglaise sur laquelle planchaient les ministres. Tandis que l’original demandait le droit de veto pour les sièges permanents réclamés par l’UA, la traduction ajoutait : « ou au moins, les prérogatives accordées aux nouveaux membres », remettant en question une revendication que de nombreux pays estiment non négociable. Cheikh Tidiane Gaddio, son homologue sénégalais, a repéré in extremis l’erreur, qu’un « petit malin » était venu glisser dans le texte. On n’a pas encore trouvé le coupable.
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