La succession d’Obasanjo déjà d’actualité

Publié le 10 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

La prochaine présidentielle est prévue en mai 2007. Selon la Constitution, qu’il a exclu de modifier, Obasanjo, qui termine son deuxième mandat, ne peut plus se représenter. Mais certains pensent que, pour mener à bien les réformes engagées, il est possible qu’il trouve un moyen de prolonger d’au moins deux ans son actuel mandat actuel à Aso Rock, la résidence des chefs d’État, à Abuja.
Dans le système nigérian, ce sont les partis qui décident des candidatures. Si le People’s Democratic Party (PDP, au pouvoir) laisse Obasanjo regagner sa ferme d’Ota, il aura à nommer un autre candidat. Une règle non écrite prescrivant l’alternance entre le Nord et le Sud à la tête du pays, celui-ci devra être un Nordiste, conformément à l’arrangement conclu en 1999 au sein du PDP, lorsque les chefs musulmans du Nord ont pesé de tout leur poids pour faire élire Obasanjo, un Yoruba sudiste et chrétien. Dans ce cas de figure, le candidat naturel serait le vice-président Atiku Abubakar.
Les noms de deux généraux en retraite, également nordistes, sont souvent cités : Ibrahim Badamasi Babangida, ancien chef d’État qui a soutenu Obasanjo en 1999 et qui appartient au National Solidarity Association (NSA) ; et Mohammed Buba Marwa, ancien gouverneur militaire de Lagos. Côté opposition, seul le général en retraite et ex-président Muhammadu Buhari se dit prêt à se représenter si son mouvement, le All Nigeria People’s Party (ANPP) le lui demandait. Candidat à la présidentielle de 2003, il est arrivé en deuxième position avec 32,2 % des voix.

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