De Dakar à Saint-Etienne
« Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l’Éternel
Avant que le destin jaloux ne te réduise en
cendres pour nourrir les racines de la vie. »
Ce court extrait final d’un des plus célèbres poèmes de Léopold Sédar Senghor symbolise
l’hommage qu’a voulu rendre la ville française de Saint-Étienne au défunt poète et
président du Sénégal. Dans le cadre des Transurbaines, une fête dédiée à l’évolution et la transformation urbaine, le 17 juin dernier, elle a baptisé « Jardin Léopold-Sédar-Senghor» l’un de ses plus beaux espaces verts. Désireux de faire un clin d’oeil à la Biennale d’art contemporain « Dak’Art » et à la Biennale de design de Saint-Étienne, le sénateur-maire de la ville, Michel Thiollière, a fait appel au sculpteur sénégalais Ndary Lo, lauréat du prix Léopold-Sédar-Senghor de la Biennale de Dakar 2002, pour illustrer ce pont désormais tendu entre les deux villes. Le jeune plasticien a donc créé une oeuvre originale, réalisée, comme à son habitude, à partir de matériaux ferreux de récupération. Le résultat: ces trois silhouettes, élancées et majestueuses, qui ornent désormais le jardin.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?