Ce que Merkel, Sarkozy, Prodi et Bush ont dit aux artistes
Publié le 10 juin 2007 Lecture : 1 minute.
En marge du sommet du G8 qui s’est tenu en Allemagne du 6 au 8 juin (voir pages 14-16), les musiciens Bono, Bob Geldof et Youssou Ndour, connus pour leur engagement dans la lutte contre la pauvreté, ont eu droit à des huis clos avec les dirigeants des grandes puissances. « Je vous ai reçus la première pour savoir ce que vous voulez. Je veux soutenir votre cause au cours des débats sans en donner l’air », leur a promis la chancelière allemande Angela Merkel. Accusé par les artistes d’être partisan d’une diminution de l’aide publique au développement (APD), le Premier ministre italien Romano Prodi a multiplié les dénégations et assuré qu’il est au contraire favorable à un surcroît d’efforts de la part des pays riches. Le président français Nicolas Sarkozy a pour sa part promis que « la France tiendra son rang de premier (contributeur) en matière d’APD, mais réorientera ses efforts pour privilégier des secteurs comme l’éducation afin de permettre aux jeunes Africains de s’épanouir chez eux ». Quant à George W. Bush, il a rappelé aux musiciens sa volonté de concentrer ses efforts sur l’accroissement du fonds de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
