Malick Seck

Directeur général de Call Me

Publié le 10 avril 2005 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique/L’intelligent : Quelles sont les origines de votre entreprise ?
Malick Seck : Nous sommes une filiale du groupe Chaka. Cette société sénégalaise, créée il y a dix ans, est pionnière de l’informatique vocale en Afrique de l’Ouest et développe des solutions pour les centres d’appels et des services à valeur ajoutée pour les opérateurs de télécoms. C’est dans cet esprit que Call Me a été créée en février 2002 et s’est vu confier la gestion de la relation-client de l’un des deux opérateurs de téléphonie mobile du pays. C’était une première dans la sous-région, qui a ouvert la voie à d’autres opérations. Par exemple, la Société nationale d’électricité nous a confié une partie de la relation à distance avec ses clients.
J.A.I. : En somme, vous vous spécialisez dans la délocalisation en Afrique de l’Ouest ?
M.S. : Vous pouvez le dire ainsi. L’investissement le plus important, pour ouvrir un centre d’appels, c’est la solution informatique. Ce que nous maîtrisons depuis plusieurs années. Nous sommes en train d’explorer le marché des pays voisins du nôtre et en partenariat avec les acteurs locaux, nous créons des filiales. Nous avons ouvert la première, Call Me Mali, en janvier 2003 à Bamako, avec plus de 40 positions et 80 employés. Nous sommes en train de finaliser le lancement de Call Me Côte d’Ivoire, qui devrait être opérationnelle fin avril. Elle emploiera une cinquantaine de personnes d’ici à la fin 2005, et plus de 150 l’année prochaine. À Cotonou, au Bénin, 90 jeunes sont déjà recrutés et à l’oeuvre dans le centre d’appels Yromi, mot qui signifie « appelle-moi » en fon, un dialecte du pays. Enfin, nous sommes en discussion avec des partenaires au Burkina pour l’ouverture du premier centre de contact de Ouagadougou.
J.A.I. : Êtes-vous présent à l’international et, si oui, comment faites-vous face au géant local ?
M.S. : Grâce à l’Apix, l’Agence sénégalaise de promotion des investissements, nous avons participé au Seca pour la première fois l’année dernière. Ce salon professionnel nous a donné l’occasion de nous lancer dans l’offshore et de négocier avec des clients français, notamment, suisses ou belges, également. Ils nous confient des campagnes d’émission ou de réception d’appels téléphoniques. Nous vivons en bonne harmonie avec le « géant local » : en tant que citoyens, nous devons tous nous réjouir de la présence de plusieurs centres d’appels au Sénégal. C’est le pays tout entier qui en bénéficie grâce aux nombreux emplois que nous créons. À Call Me, nous privilégions l’esprit de collaboration, le partenariat avec les donneurs d’ordres et une gestion de proximité des ressources humaines.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires