Marre de la presse
Assaillie par des journalistes venus de partout, la famille kényane de Barack Obama aspire à plus de tranquillité.
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Si, dans l’ouest du Kenya, on n’a jamais vu autant de journalistes, ce n’est pas seulement à cause de la crise née au lendemain de la présidentielle truquée de fin décembre. Depuis que Barack Obama s’est lancé dans la course à l’investiture démocrate en vue de la présidentielle américaine de 2008 (lire pp. 54-57), le petit village de Nyang’oma est lui aussi assailli par une horde de reporters venus du monde entier pour rencontrer la famille kényane du rival d’Hillary Clinton.
Las, les parents africains du sénateur de l’Illinois ont décidé de limiter leurs déclarations à la presse. « Certains jours, nous rencontrons jusqu’à dix équipes de journalistes. Et nous ne pouvons répondre à toutes les demandes, se lamente Saïd Obama, l’oncle de Barack. Ça nous distrait de ce que nous devons faire pour notre vie de tous les jours. »
Nyang’oma n’avait pas connu pareille agitation depuis la dernière visite du « cousin d’Amérique » au Kenya en 2006. Barack était alors venu saluer sa grand-mère, Sarah Hussein Obama qui ne pipe pas un mot d’anglais. Ce qui ne l’empêche pas de suivre les primaires américaines. En espérant que la prochaine visite de son petit-fils sera celle d’un chef d’État.
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