L’organigramme fait une place au risk-manager
Née il y a une quinzaine d’années, la fonction de « risk-manager » prend progressivement de l’importance, tant dans les grands groupes que dans les petites entreprises. Si la responsabilité et ses missions sont bien définies, le terme n’est pas toujours entré dans le vocabulaire courant « ni sur le bulletin de salaire », précise Régis de Poncin, risk-manager pour CFAO. Mission : conseiller une entreprise sur la meilleure façon de gérer les risques fortuits (incendie, vol) ainsi que ceux liés à des décisions stratégiques (lancement d’un produit, nouvel investissement) et trouver des solutions pour réduire les coûts. « Il faut maîtriser l’environnement de l’entreprise, connaître les risques en amont et pratiquer le monde des assurances, indique Thierry Tingaud, de Dagris. À ces conditions, le risk-manager est capable de trouver les meilleures garanties au meilleur prix. » Il n’existe pas de profil type pour occuper cette fonction. Le risk-manager est « juriste, ou spécialiste des questions d’hygiène et de sécurité, ou encore diplômé d’une école de commerce », explique Régis de Poncin. Créé au sein de l’École de management de Bordeaux, l’Institut du management des risques (IMR) propose depuis 1989 un diplôme de troisième cycle pour futurs risk-managers.
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