Opérations coup de poing

Publié le 9 décembre 2007 Lecture : 1 minute.

Organisés façon commandos, les militants altermondialistes français, membres d’ONG comme Survie, Attac ou Greenpeace, ont décidé d’intervenir, de manière parfois brutale et douteuse, au cur de la relation franco-africaine. Au point d’inquiéter les services chargés de la protection des personnalités. Le 28 novembre, c’était l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine qui était aspergé de sang factice par le « Collectif génocide made in France » devant le Cercle national des armées à Paris, au motif qu’il aurait « couvert » la tragédie rwandaise (il a depuis porté plainte contre X). Et, le 6 décembre, une quarantaine d’activistes s’en sont pris, devant le Sénat, aux organisateurs du Forum mondial du développement durable – dont son délégué général, le journaliste Émile Malet -, « coupables » d’avoir invité le président congolais Denis Sassou Nguesso. La police française, qui est intervenue, a interpellé plusieurs manifestants d’origine congolaise. « D’autres cibles sont à l’étude », confie un porte-parole des ONG.

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