Mezzés, falafels et chawarmas
100 recettes dévoilent un Liban entre tradition et modernité.
Des centaines de Libanais se sont retrouvés avec joie dans la plus grande librairie des Champs-Élysées, à Paris, à l’occasion du lancement de Cuisine libanaise. Il ne s’agissait pas simplement de parler recettes et casseroles. Car c’est toujours une bonne part de l’identité et de l’art de vivre d’un pays que représente sa gastronomie. Surtout quand, comme pour le Liban, son peuple est migrant.
Cette particularité est aussi ce qui permet à une cuisine de gagner en créativité au contact d’autres populations. Voilà pourquoi cet ouvrage, qui présente une centaine de recettes faciles à réaliser, se veut à la fois gardien d’une tradition et d’un savoir-faire qui remontent parfois à l’antiquité mais aussi un vecteur de modernité. Les deux auteurs étaient bien placés pour remplir un tel programme. La femme de l’écrivain Amin Maalouf, d’une lignée de pâtissiers et de confiseurs, a toujours pratiqué une cuisine familiale en l’adaptant à son nouvel environnement et aux nécessités – diététiques notamment – de la vie contemporaine. Quant à Karim Haïdar, chef-cuisinier à Paris et à Londres, il est considéré comme le porte-drapeau de la gastronomie libanaise contemporaine. À l’heure où le Liban vit encore des heures agitées et souvent tragiques, ils espèrent avoir à leur manière fait uvre politique : car la cuisine – qui ne le sait ? – est ce qui fédère et réunit, autour d’une table.
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