Ecobank a doublé de taille en deux ans
À l’issue d’un conseil d’administration qui s’est tenu à Douala, au Cameroun, le groupe Ecobank a annoncé le 3 décembre des résultats trimestriels en forte hausse. Le total de bilan approche les 5 milliards de dollars, en hausse de 64 % et plus de deux fois plus qu’en 2005. Si ses consurs se contentent de performances modestes, Ecobank pourrait figurer dans les vingt premières banques africaines dans le prochain classement de Jeune Afrique (32e cette année). Principale explication, selon Laurence do Rego, directrice financière d’Ecobank, « l’accroissement de 72 % du total des dépôts, à 4,4 milliards de dollars, conséquence de la nouvelle stratégie de la banque ». Elle fait allusion à l’élargissement des activités dans la banque de détail, impulsée par le directeur général Arnold Ekpe depuis son retour à la tête du groupe en 2005 (il l’avait dirigé de 1996 à 2001). La volonté d’expansion géographique qu’il a initiée n’est pas non plus étrangère à l’amélioration. À la fin de cette année, Ecobank aura ouvert de nouvelles filiales au Rwanda, après l’acquisition de la BDCI, en Gambie, en RD Congo et au Congo-Brazzaville, portant à 24 le nombre de pays où il est présent. Ces bonnes nouvelles, assorties d’une hausse de 51 % du bénéfice net sur la période, à 78,6 millions de dollars, n’ont pas suffi à réveiller les cours de l’action à Abidjan, Accra et Lagos, où elle est cotée depuis septembre 2006. Ils n’ont pas bougé depuis début octobre.
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