ATT et la peine de mort
Même si aucune peine capitale n’a été exécutée dans le pays depuis bientôt trente ans, le projet de loi sur l’abolition, adopté en Conseil des ministres le 18 octobre et déposé dans la foulée sur le bureau de l’Assemblée nationale, n’est toujours pas discuté. Et ne le sera probablement pas avant la session d’avril, après celle du budget et les conclusions d’une commission ad hoc placée sous l’autorité du Premier ministre et rassemblant les représentants de la société civile ainsi que les différentes sensibilités politiques.
En attendant, le sujet fait le bonheur d’une partie de l’opposition à la recherche de thèmes mobilisateurs. Même s’ils viennent tout juste d’étrenner leur mandat et ne craignent pas de retourner devant les électeurs avant cinq ans, certains députés ne sont pas non plus insensibles aux pressions. Le président Amadou Toumani Touré (ATT), qui les soupçonne de chercher à jouer sur le renouvellement, dans un mois et demi, des dirigeants du Haut Conseil islamique, a reçu ces derniers pour se rendre compte que leurs préoccupations portent davantage sur le projet de code de la famille, encore dans les cartons, que sur la peine de mort.
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