Ira ou ira pas ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Si l’Union africaine parvient à se faire inviter au sommet sur la réforme du système financier mondial, le 15 novembre à Washington, ce sera à l’arraché. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la Maison Blanche ferme la porte à l’UA sous prétexte que, si elle l’invite, elle sera obligée de convier toutes les autres organisations régionales d’Amérique et d’Asie.
Mais beaucoup de chefs d’État africains continuent de faire pression sur George Bush, directement ou par l’intermédiaire du Français Nicolas Sarkozy. Le Congolais Denis Sassou Nguesso, qui devrait bénéficier d’un statut d’observateur (voir pp. 83-85), et le Béninois Boni Yayi avancent le même argument : « Si l’UA est invitée à tous les G8, pourquoi serait-elle absente du G20 ? » L’idée est que l’Afrique serait représentée par le président en exercice de l’UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete, ou par le président de la Commission, le Gabonais Jean Ping.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise