Quel avenir pour la Somaca ?

Publié le 9 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Demain s’annonce radieux pour la Somaca. Dans un premier temps, la création d’une unité Renault-Nissan à Tanger ne la concerne pas : y seront construits des dérivés de la Logan, tandis que l’usine de Casablanca garde l’assemblage du modèle originel. Elle battra en 2007 le record établi en 2006 (29 600 véhicules), avec une production qui devrait frôler les 40 000 unités. Et fera mieux encore en 2008 : 80 000 voitures. Car Renault compte exporter l’an prochain en Europe trois véhicules assemblés à Casablanca : actuelle Logan, Logan à hayon et Kangoo. La Somaca est déjà passée à 1 300 employés en juin dernier pour répondre à la demande de Logan destinées à l’exportation. Les perspectives 2008 vont entraîner un nouveau train d’embauches, environ 600 personnes. « Nous manquons de Logan, a précisé Carlos Ghosn à Tanger. Dans un avenir prévisible, soit jusqu’à 2012-2015, nous aurons besoin d’une Somaca à pleine capacité : 80 000 véhicules par an, en plus de la nouvelle usine. »
C’est ensuite que l’avenir de la Somaca devient plus flou. Certes, Renault-Tanger peut emboutir les pièces de Logan qui viennent aujourd’hui de Roumanie, les envoyer pour assemblage à Casablanca à 400 km plus au sud et récupérer enfin les modèles montés destinés à l’exportation pour les expédier en Europe à partir de Tanger-Med. Mais il est a priori un schéma plus simple et moins coûteux : un transfert de charge progressif à partir de 2012-2015 de la Somaca vers la nouvelle usine, accompagné d’une mutation à Tanger pour les techniciens qui le souhaiteront.

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