La SAR face à la concurrence
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Première raffinerie de l’Afrique de l’Ouest, la SAR a été créée en 1961 à l’initiative du gouvernement sénégalais et de la Société africaine des pétroles (SAP). D’une capacité de raffinage de 600 000 tonnes en 1963, elle est passée à 1,2 million de tonnes grâce à des investissements successifs. Cependant, sa production reste en deçà des besoins du marché national et des possibilités de sa rivale dans la sous-région, la SIR (Société ivoirienne de raffinage, 3,5 millions de tonnes par an). La SAR a également une activité commerciale articulée autour de l’importation de gasoil, fuel, kérosène et gaz butane. L’essence est produite sur place. Depuis la libéralisation du secteur en avril 1998 et jusqu’à l’année dernière, la SAR approvisionnait également les marchés de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Mali. Mais, suite à l’arrêt du raffinage et de l’activité commerciale, Total et Shell ont pris le relais des importations d’essence et de gasoil, principalement.
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