L’Algérie comble son retard
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En 2005, tandis que Tunis et Casablanca commençaient à tirer profit de la délocalisation des centres d’appels européens, les autorités algériennes se tiraient une balle dans le pied en imposant à tout opérateur étranger désireux d’implanter un centre d’appels un ticket d’entrée de 100 000 euros et un prélèvement de 5 % sur son chiffre d’affaires. Soit le contraire de la politique d’incitation fiscale qui avait fait le succès international de ses voisins.
S’apercevant qu’elles faisaient fausse route, elles ont vite rapporté la décision, mais le mal était fait. Elles s’efforcent désormais de rattraper coûte que coûte le temps perdu et placent beaucoup d’espoir dans la construction en cours du cyberparc de Sidi-Abdallah, à l’ouest d’Alger. Sur une centaine d’hectares, le complexe accueillera un centre d’études et de recherches, des laboratoires, des plates-formes de formation, des incubateurs d’entreprises et des centres de transfert de technologies.
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