La Banque mondiale dépense plus

Publié le 9 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Et si, finalement, l’ancien président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait bien travaillé ! En tout cas, il a tenu parole après avoir placé l’Afrique au rang de priorité. Au cours de l’exercice juin 2006-juin 2007, les engagements financiers de l’institution sur le continent ont augmenté de 1,8 milliard de dollars pour s’établir à 7,5 milliards de dollars. Cette augmentation repose essentiellement sur les dons, prêts et garanties accordés aux pays les plus défavorisés par l’Association internationale de développement (IDA), soit 5,8 milliards de dollars affectés notamment aux infrastructures, à la santé et à l’éducation, ainsi qu’au secteur privé. Ces engagements sans précédent sont supérieurs de 1 milliard à celui de l’exercice antérieur. « Les dirigeants africains mesurent parfaitement l’importance de l’aide qu’accorde l’IDA et sont donc de fermes partisans d’une solide reconstitution de ses ressources », estime Obiageli Ezekwesili, vice-présidente pour l’Afrique. La Banque mondiale espère mobiliser auprès des bailleurs de fonds d’ici à décembre au moins 27 milliards de dollars pour le 15e programme IDA (2008-2011). La moitié sera destinée à l’Afrique. Vient ensuite le soutien accordé aux entreprises privées par la Société financière internationale (SFI) qui s’élève à 1,4 milliard de dollars. « Nous avons doublé nos engagements []. Nous avons aidé 166 000 petites entreprises africaines à accéder au crédit. Par ailleurs, nos projets ont permis d’apporter l’électricité à 6 millions de nouveaux abonnés et de créer 11 millions de nouvelles connexions téléphoniques », se félicite Lars Thunell, directeur général de la SFI.

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