Grand ménage dans le secteur
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La Camec et Boss Mining sont les premières victimes du vaste audit du secteur minier congolais lancé par le ministère des Mines, le 11 juin dernier. L’opération fait suite à un rapport du député Christophe Lutundula réalisé en 2005, qui pointe du doigt plusieurs contrats léonins passés entre des entreprises étrangères et l’État, au détriment de ce dernier. L’objectif est d’assainir le secteur, en passant au crible les 60 joint-ventures qui ont été mis en place pendant les années de guerre.
Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, a confié ce travail à une commission d’experts, qu’assistent la banque Rothschild et le centre Carter, spécialisé dans la corruption. Selon les autorités, qui ont annoncé la résiliation des licences de Boss Mining et de Camec, une telle décision a été prise parce que celles-ci les auraient obtenues frauduleusement. Du côté de la Camec, on dénonce une révocation non fondée. La commission chargée de l’audit n’a pour l’instant, en effet, rendu aucune conclusion officielle.
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