Sur les pas des américaines

Publié le 9 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Les femmes, oubliées du rap ? Si la remarque est valable pour l’Europe, ce n’est pas le cas aux États-Unis. Les femmes ont depuis les années 1990 fait leur place dans ce monde de machos, grâce à Queen Latifah « la délicate ». Elle impose le rap féminin en 1989 avec son premier opus « All Hail the Queen ». Ses six albums se sont déjà vendus à plus de six millions d’exemplaires. Queen Latifah a ouvert la voie à d’autres artistes telles que Missy Elliot, Eve, Lil’Kim ou encore Kelis. Ces jeunes chanteuses n’ont rien à envier à leurs homologues masculins. Elles ont su s’entourer de producteurs efficaces tels que les Neptunes, Timbaland ou Puff Daddy, incontournables dans le milieu, et enchaînent les tubes. Leurs textes, souvent provocants, montrent cependant leur conscience politique.
Depuis 1997, c’est Missy Elliot qui tient le haut de l’affiche. Avec 10 millions d’albums écoulés, la rappeuse a été à trois reprises récompensée d’un MTV Music Award. Elle s’est par ailleurs largement diversifiée en créant son propre label, Goldmind. Elle produit et écrit également pour des artistes telles que Lil’Kim (1 million d’albums), Janet Jackson ou encore Gina Thompson. Chanteuses, productrices, femmes d’affaires : il semble que l’univers du rap offre de réelles perspectives aux femmes. Il est donc plus que vraisemblable que le phénomène traversera l’Atlantique.

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