Panne de dialogue euro-africain
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La deuxième édition du sommet Europe-Afrique, initialement prévue à Lisbonne en 2005, n’en finit pas d’être reportée. La coopération entre les deux organisations continentales se limite à des discours d’intention et les échanges tournent au dialogue de sourds. En cause, les conditions préalables que pose l’Union européenne à l’ouverture du moindre dossier. À Banjul, les chefs d’État ont réitéré leur volonté de relancer le processus, « pour peu que nos amis européens nous considèrent comme des partenaires et arrêtent de nous imposer leurs exigences. » En clair, le statut du Maroc. Les Européens insistent pour que le royaume chérifien participe aux réunions ministérielles. Or ce pays n’est plus membre de l’UA depuis que la RASD y a été admise.
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