L’UGTA « soulagée »
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Au lendemain de la conclusion de l’accord sur la revalorisation des salaires et des retraites dans la fonction publique, Abdelmadjid Sidi Saïd, le patron de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), la puissante centrale syndicale, ne cachait ni sa « satisfaction » ni son « soulagement ». Surnommé le « pompier » en raison de ses capacités à désamorcer les conflits sociaux et à apaiser les colères des grévistes, le chef syndicaliste est un habile négociateur. « Cette augmentation est une première étape vers la stabilité sociale, explique-t-il. On peut avoir des divergences sur certains sujets, mais, au bout du compte, c’est toujours la construction du pays qui prime. »
Reste à préparer la réunion tripartie gouvernement-UGTA-patronat qui devrait se tenir au mois de septembre. Deux groupes de travail mixtes ont déjà été mis en place pour préparer les diverses conventions de branche. Le premier se consacrera à la question salariale et à la codification des relations de travail, le second aux questions économiques et sociales. Deux rapports seront rendus publics avant le 31 juillet pour servir de base aux futures négociations.
Dans la foulée, une loi de finances complémentaire et un nouveau statut général de la fonction publique seront prochainement présentés au Conseil des ministres. C’est sur ce cadre statutaire que les négociateurs devront fixer le montant du salaire national minimum garanti (SNMG) – 10 000 dinars (108 euros) actuellement. Bref, la rentrée sociale devrait être cette année moins chaude que d’habitude.
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