Le match Obasanjo-Mbeki
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Des quatorze points à l’ordre du jour, un seul a pu être véritablement abordé à l’issue de la première journée : les États-Unis d’Afrique. Au précédent sommet, à Khartoum, en janvier dernier, il avait fait l’objet d’une réflexion confiée à un groupe de sept chefs d’État. Ceux-ci ont produit un épais document de 107 pages largement inspiré des propositions de Kadhafi, en première ligne sur ce dossier et suggérant même un drapeau (53 étoiles sur fond vert, pratiquement identique à celui de son pays, la Libye). Mais davantage que lui, c’est le Nigérian Olusegun Obasanjo qui a défendu le projet au cours des discussions, en faisant le forcing pour son adoption. Réaction de Thabo Mbeki, qui a pris la tête d’une sorte de résistance organisée : « On nous propose un document de 107 pages que nous n’avons pas eu le temps de lire ou d’étudier, qui rogne sur la souveraineté nationale et la transfère à une institution aux prérogatives encore floues. Il m’est impossible de donner l’accord de mon gouvernement sans en référer au Parlement et aux institutions de mon pays. »
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