Sanofi met sa Fondation en lumière
À l’occasion de la Journée mondiale du cancer de l’enfant, le quatrième laboratoire mondial a levé le voile sur les grands axes de son action de mécénat.
Lutte contre les cancers de l’enfant dans les pays en voie de développement, contre la mortalité materno-infantile et accès aux soins des plus démunis. Depuis sa création en octobre 2010, la Fondation Sanofi Espoir se focalise sur ces trois champs d’action, sur fond d’Objectifs du millénaire pour le développement. Dotée d’un budget quinquennal de 33,7 millions d’euros, elle compte 43 partenaires principaux et une soixantaine de programmes en cours dans quarante pays. « 80 % de ce budget est consacré à l’appui et au développement ; le reste, à l’urgence », précise Caty Forget, déléguée générale de la Fondation. Ce budget inclut les dons de 212 000 boîtes de médicaments et de 645 000 doses de vaccins, pour un budget global de 12 millions d’euros. « Pour 2013, une enveloppe d’environ 5 millions d’euros est consacrée à nos trois axes prioritaires et 55 % du budget actuel est destiné à l’Afrique », poursuit-elle.
Engagement renforcé
Soutiens financiers, fourniture de médicaments et de vaccins à prix coûtant, dons d’urgence aux victimes de catastrophe… La Fondation a été créée pour optimiser l’implication du groupe en matière de solidarité internationale et mettre l’accent sur la prévention. « Nous avons souhaité renforcer cet engagement avec des partenariats de long terme autour de trois grands domaines d’actions prioritaires », précise Jean-François Dehecq, son président. Parmi les vingt programmes qu’elle soutient dans la lutte contre les cancers pédiatriques figurent le programme « My child matters », déployé en partenariat avec l’Union internationale contre le cancer et le programme sur le rétinoblastome piloté par le Pr Pierre Bey pour l’Alliance mondiale contre le cancer.
Sur les onze programmes de lutte contre la mortalité maternelle et infantile qu’elle soutient, les membres de la Fondation se sont arrêté sur « Stand up for African mothers », un programme de formation de 15 000 sages-femmes lancé en 2012 en partenariat avec l’ONG Amref. En matière de lutte contre la précarité, en dehors de son action en France, la Fondation apporte son soutien à des systèmes innovants de couverture santé dans les pays en voie de développement.
Après une évaluation annuelle, restera à dresser le bilan de ces actions en 2015 et à « faire en sorte que toutes soient reprises et financées par le spouvoirs politiques », conclut Jean-François Dehecq.
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