G8, dernière chance pour Doha

Publié le 9 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Le prochain sommet du G8, du 15 au 17 juillet, accueillera en marge une réunion de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Une rencontre de la dernière chance pour boucler d’ici la fin de l’année le cycle de Doha sur le commerce et le développement. Réunis à Genève du 30 juin au 2 juillet, la soixantaine de ministres présents n’ont pas pu trouver de compromis sur les subventions agricoles, ni sur « l’accès au marché des biens industriels et agricoles ». Un blocage largement imputable aux États-Unis. La toute nouvelle représentante pour le Commerce, Susan Schwab, n’a fait aucune concession sur la demande de réduction des aides agricoles américaines. Tout en continuant à réclamer une baisse de 66 % en moyenne des droits de douane des pays développés sur les produits agricoles alors qu’un consensus se dessine autour de 54 %. Pour dégripper la machine, les pays membres ont demandé au directeur général de l’Organisation, Pascal Lamy, de jouer un « rôle plus actif ». En attendant, les accords bilatéraux se multiplient. À tel point que nombre d’experts en viennent à se demander si certains pays, comme les États-Unis ou la France, ne privilégieraient pas cette voie. À Genève, les pays de l’Aele (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein) ont signé deux nouveaux accords avec les pays de la Sacu, l’Union douanière d’Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Namibie, Swaziland), portant sur la libéralisation des biens industriels, des produits agricoles transformés, des poissons et autres produits de la mer.

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