Mali : coup d’arrêt pour la mine d’or de Sadiola

Le minier AngloGold Ashanti a décidé de mettre en pause son plan d’expansion de 500 millions de dollars de la mine de Sadiola, un projet qu’il exploite conjointement avec le canadien Iamgold. Un dirigeant de l’entreprise évoque la précarité de la situation sécuritaire.

La mine de Sadiola est détenue à parité par AngloGold et Iamgold à 41%. L’État détient les 18% restants. DR

La mine de Sadiola est détenue à parité par AngloGold et Iamgold à 41%. L’État détient les 18% restants. DR

Publié le 15 février 2013 Lecture : 1 minute.

Alors que le secteur aurifère semblait jusque là épargné par la crise malienne, la société sud-africaine AngloGold Ashanti a décidé de retarder l’expansion de la mine de Sadiola. Richard Duffy, vice-président exécutif d’AngloGold pour l’Afrique continentale a déclaré que son entreprise attendait d’en savoir plus sur l’évolution de la guerre dirigée par les Français pour chasser les rebelles islamistes du nord du pays. « Nous attendons d’avoir un peu plus de certitudes en ce qui concerne la façon dont la situation sécuritaire au Mali évolue, a-t-il expliqué à Reuters. Nous ne sommes pas en train de nous replier, mais nous attendons un peu de clarté. »

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Réduction des coûts

Bien que les opérations d’AngloGold au Mali sont éloignées de la zone de conflit, Richard Duffy a déclaré que la société cotée à Johannesburg avait revu ses mesures de sécurité et demandé plus de soutien à l’État malien autour de ses sites miniers. « Nous avons également mis en place des restrictions et examiné les plans d’évacuation d’urgence par mesure de précaution », a-t-il ajouté, précisant que ces mesures ne devraient pas augmenter significativement les coûts d’exploitation.

Les actionnaires de la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola (Semos) sont AngloGold (41%), l’entreprise minière canadienne Iamgold (41%) et l’État du Mali (18%). Les opérations maliennes d’AngloGold, y compris la coentreprise de Morila avec Randgold Resources et les coentreprises Sadiola et Yatéla avec Iamgold, représentaient 5,8% de sa production annuelle en 2011.

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