Algérie : on connaît les arbitres du conflit entre Sawiris et l’État

L’Égyptien Naguib Sawiris réclame 5 milliards de dollars en dédommagement du « harcèlement » dont il estime avoir été victime à partir de 2008 jusqu’à la vente d’Orascom Telecom Algérie (OTA) au russe Vimpelcom.

Naguib Sawiris, fondateur de Vimpelcom. © AFP

Naguib Sawiris, fondateur de Vimpelcom. © AFP

Publié le 15 février 2013 Lecture : 1 minute.

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), dont le siège est à Washington, a la lourde tâche d’arbitrer le litige opposant l’État algérien à l’Égyptien Naguib Sawiris, fondateur d’Orascom. Ce dernier réclame en effet 5 milliards de dollars en dédommagement du « harcèlement » dont il estime avoir été victime à partir de 2008 jusqu’à la vente d’Orascom Telecom Algérie (OTA) au russe Vimpelcom.

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Ténor

Représenté par le cabinet Freshfields Bruckhaus Deringer, Sawiris a désigné comme arbitre Albert Jan van den Berg. Défendue pour sa part par le cabinet Shearman and Sterling, l’Algérie vient de choisir le sien, la Française Brigitte Stern, 71 ans. Un ténor : professeure de droit à l’université Panthéon-Sorbonne et à l’Institut des hautes études internationales, à Genève, Stern est aussi directrice du Centre d’études et de recherche en droit international (Cerdin), à Paris, et vice-présidente du tribunal administratif de l’ONU.

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