Sri Lanka : en vingt-quatre heures, gravats et troncs d’arbres sont déblayés…
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Ce ne sont que des exemples qui ne prétendent pas incarner toute la réalité. Ils témoignent pourtant de la rapidité avec laquelle le peuple sri lankais a réagi aux conséquences du raz-de-marée. Dès le lendemain de la catastrophe, la route qui mène de Colombo, la capitale, à la station balnéaire de Bentota était rouverte à la circulation. Elle avait été entièrement nettoyée, débarrassée des troncs d’arbres et des gravats apportés par la mer. Les milliers de maisons construites le long de la plage – souvent de simples masures en bois et en tôle – étaient entièrement détruites. De l’amoncellement des ruines émergeait parfois un symbole dérisoire de la vie d’avant : un poste de télévision, de la vaisselle, un jouet…
Tous ces débris jonchaient la chaussée boueuse, où de lourds bateaux de pêcheurs et des barques plus modestes avaient été entraînés par les vagues meurtrières. Vision apocalyptique, chantier cauchemardesque dont on pouvait difficilement imaginer qu’il puisse être rapidement nettoyé. Or des dizaines d’employés régionaux et des villageois armés de pelles et de balais ont remis en état la route en quelques heures. La tâche était d’autant plus nécessaire qu’elle permettait de rouvrir le chemin vers le Sud, encore plus dévasté et en attente de secours. Les débris ont été rassemblés en un gigantesque tas, long de plusieurs dizaines de kilomètres. Les gros bateaux ont été remis à la mer à l’aide de treuils et les plus légers portés à la main par une vingtaine d’hommes. Quant aux plages, elles ont été très vite nettoyées, même si, jusqu’au vendredi, cinq jours après le séisme, la mer a continué de rejeter des cadavres. Ailleurs, là où la remise en état pouvait attendre, ce n’était qu’un spectacle de désolation. Mais là où l’urgence s’imposait, l’Asie industrieuse s’est tout de suite remise à réparer ce qui pouvait l’être.
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