Dialogue politique mort-né
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Avant même d’avoir commencé sur le fond, les discussions informelles entre le gouvernement guinéen et l’opposition (à l’exception du Rassemblement du peuple de Guinée d’Alpha Condé) risquent d’être interrompues. En cause, l’absence d’accord préalable sur les attributions de la commission électorale censée arbitrer les élections à venir. Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Moussa Solano, a pris sur lui d’accepter la création d’une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) – le qualificatif « indépendant » ayant toujours rebuté le chef de l’État, Lansana Conté, aujourd’hui amnésique – à la place de la Commission électorale nationale autonome (Cena) qui existe depuis les élections locales de 2005. Mais Solano insiste pour maintenir la structure à naître sous l’autorité de son département. Ce que réfute l’opposition, qui ne veut pas se satisfaire d’un simple changement d’appellation. Les contacts entre cette dernière et le pouvoir avaient repris à la mi-juillet après plusieurs mois d’interruption.
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