Progosa-Bolloré, suite

Publié le 8 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Après un premier jugement du tribunal de première instance de Libreville, rendu le 26 mai 2006, en faveur du groupe français Bolloré, la société espagnole Progosa a obtenu gain de cause auprès de la cour d’appel, dans un arrêt du 22 juin. Les deux sociétés se disputent la Sigeprag, la société concessionnaire de la gestion des ports d’Owendo et de Port-Gentil. Selon un communiqué de Progosa, rendu public le 2 juillet, Bolloré doit lui verser 800 millions de F CFA en dommages et intérêts. « En violation des dispositions de la concession signée avec l’État gabonais – stipulant que sont interdites de soumissionner les sociétés exerçant déjà une activité dans le secteur portuaire au Gabon -, le groupe Bolloré avait tenté de prendre le contrôle de la Sigeprag », précise le texte. « Nous sommes confiants dans le fait que nous obtiendrons gain de cause au terme du processus judiciaire. Même si cela doit prendre du temps », réagit Dominique Lafont, le directeur Afrique du groupe Bolloré, qui dénonce « un détournement d’actifs ». Bolloré et Progosa sont aussi en conflit pour la gestion portuaire à Lomé (Togo).

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