Pourquoi Shell s’en va
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Selon un représentant des institutions financières internationales basé à Kinshasa, le désengagement de Shell de la République démocratique du Congo est en grande partie motivé par « un environnement des affaires où la sécurité des transactions n’est pas garantie ». Nombre d’investisseurs sont agacés par l’obsolescence de la réglementation, notamment les procédures de saisie-arrêt des comptes d’une entreprise « qu’on peut obtenir d’un juge de manière abusive ». La filiale locale de la multinationale anglo-néerlandaise, installée dans le pays depuis les années 1920, va céder 60 % de ses actifs à la sud-africaine Engen. En attendant la mise en conformité des lois congolaises avec les normes de l’Ohada (l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires), quelques centaines d’emplois sont menacés si le repreneur arrête un plan social.
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