Guide du VIH en entreprise

Publié le 8 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Si nul n’ignore aujourd’hui les conséquences néfastes de l’épidémie de sida au sud du Sahara, la maladie fait toujours autant de ravages, affectant notamment le secteur privé. Une étude dévoilée lors du Forum économique mondial de 2006 estime qu’entre 10 % et 30 % des travailleurs d’Afrique subsaharienne succomberont, d’ici à 2020, au VIH. Selon la Banque mondiale, l’impact macroéconomique sera suffisamment important pour réduire d’un tiers la croissance dans les pays la prévalence chez les adultes est de 10 %.

Ces prévisions pessimistes s’expliquent par un accès à la prévention et aux soins encore trop restreint. Or certaines entreprises démontrent qu’il est possible de modifier cette tendance. Ainsi la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a-t-elle, dès 1999, subvenu aux besoins médicaux de ses employés. En cinq ans, le pourcentage d’employés séropositifs travaillant à temps plein est passé de 12,5 % à 91 %. Les coûts cumulés liés à l’absentéisme, aux décès et aux traitements, quant à eux, ont diminué, permettant à la CIE d’économiser 2,5 millions de dollars.

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Bien d’autres initiatives de ce genre sont rapportées dans le Guide d’action du secteur privé contre le VIH-sida écrit par un groupe d’experts africains et publié par le laboratoire Merck Sharp and Dohme. Divisé en sept modules, ce vade-mecum permet aux entreprises d’évaluer l’impact du sida au sein de leur structure, et propose des programmes de prévention, d’accès aux traitements et de suivi, ayant déjà fait leurs preuves dans de nombreuses sociétés privées.

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