Guantánamo, le sujet qui fâche
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Le gouvernement algérien a rejeté les conditions posées par l’administration américaine pour la libération des vingt-quatre Algériens détenus à Guantánamo. À la grande surprise de l’administration Bush. Celle-ci a proposé un accord-cadre à l’ensemble des pays ayant des ressortissants internés par l’armée américaine dans sa base sur l’île de Cuba. Tous ont accepté et fini par obtenir la libération de leurs citoyens. Tous sauf l’Algérie, qui estime que les conditions sont inacceptables, car portant atteinte à sa souveraineté nationale. Parmi celles-ci, la possibilité pour la justice américaine d’obtenir, à tout moment, une commission rogatoire pour interroger, en cas de besoin, les élargis, ou encore l’interdiction pour l’administration algérienne de leur délivrer à l’avenir un passeport.
Le refus des Algériens perturbe sérieusement l’agenda du Pentagone, qui avait décidé de fermer le camp avant la fin de l’année. Tout cela n’a pas empêché George W. Bush et Abdelaziz Bouteflika de s’échanger des amabilités épistolaires à l’occasion de leurs fêtes nationales respectives (le 4 juillet pour les États-Unis, le 5 pour l’Algérie).
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