Bolloré ne désarme pas
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Malgré un échange de courriers infructueux avec le ministère sénégalais de l’Économie maritime, qui vient de changer de main, le groupe français Bolloré « continue à se battre » pour la concession du terminal à conteneurs du port de Dakar confiée, début juin, à Dubai Ports World. « Le cahier des charges de l’appel d’offres ne prévoyait pas de monopole sur la gestion portuaire », explique un responsable du groupe. « On est prêt à travailler en partenariat », ajoute-t-il. C’est déjà le cas à Abidjan (Côte d’Ivoire), à Tema (Ghana) et à Douala (Cameroun), où Bolloré opère avec le danois Maersk.
Présent depuis quatre-vingts ans au Sénégal, le groupe français peut difficilement se permettre de perdre totalement la branche manutention portuaire qui représente 40 % de son chiffre d’affaires dans ce pays. À défaut d’accord, il y a fort à parier que Bolloré sera contraint de revoir à la baisse sa présence au Sénégal, où il emploie 1 200 personnes. « Et si la solution était une entente entre Bolloré et Dubai Ports World ? s’interroge un observateur averti des questions maritimes. Bolloré apporte son expérience au Sénégal et son maillage en Afrique, Dubai amène des capitaux ».
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