Pourquoi J.A.I. est-il vendu si tardivement en Tunisie ?

Publié le 8 janvier 2006 Lecture : 1 minute.

Je vous lis chaque semaine depuis de nombreuses années, car je dirige, à Bruxelles, un service de l’Union européenne qui s’occupe du continent africain ; comme on vous l’a sûrement dit très souvent, les éclairages que donne votre publication sont précieux à qui veut suivre les affaires africaines et les comprendre.
Notre direction est abonnée à votre hebdomadaire, comme vous pouvez le vérifier.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est parce que je viens d’achever un périple de trois semaines qui m’a menée du Maroc en Algérie et de l’Algérie à la Tunisie, et que j’ai été étonnée de constater que Jeune Afrique/l’intelligent était disponible en kiosque :
. au Maroc, dès le dimanche matin ;
. en Algérie, le lundi ;
. et en Tunisie, seulement le mercredi.
Les trois pays étant à la même distance de Paris, quelle est l’explication de cette grande
distorsion ?

Réponse : J.A.I. arrive par avion dans les trois pays que vous avez visités dès le samedi
soir (sauf exception lorsque les avions sont surchargés).
Au Maroc, où il n’y a, depuis 1999, ni contrôle ni censure frappant la presse internationale importée, notre journal est distribué dans la nuit par un diffuseur diligent et en vente partout dans le pays dès le dimanche matin. Avant même qu’il le soit à Paris.
En Algérie, le contrôle de la presse importée prend quelques heures, sauf exception la
distribution se fait à Alger dès le lundi, un peu plus tard dans l’intérieur de l’immense Algérie.
En Tunisie, cas particulier, malgré nos efforts, nous n’avons pas obtenu, jusqu’ici, que le délai de deux, trois et parfois quatre ou même cinq jours pris par le ministère chargé
du contrôle de la presse internationale importée soit raccourci ou supprimé.
Nous venons de le récapituler pour l’année 2005. Nous le publions ci-contre dans sa
triste éloquence.

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