Les rencontres de Cissé
Si le Malien Souleymane Cissé met la dernière main à son prochain film, Minyé (« ce qu’on est » en bambara), il n’oublie pas de faire partager sa passion pour le septième art, grâce aux Rencontres cinématographiques de Bamako (RCB), qu’il organise depuis 1998.
Outre des réalisateurs comme Mohamed Dansogho Camara (Guinée), Jacques Do Kokou (Togo) Oumarou Achimi (Niger), Clarence Delgado (Sénégal), Assane Kouyaté (Mali) ou Christophe Barratier (France), quelque 300 participants se sont réunis dans la capitale malienne les 2 et 3 décembre derniers pour débattre de l’avenir du cinéma ouest-africain. Et lancer un appel solennel à une plus grande implication des États dans la production audiovisuelle, à l’instar du Maroc, souvent cité en exemple
Puis, du 4 au 6 décembre, les invités se sont rendus au festival de Nyamina, à 200 km de Bamako. Sa particularité : conjuguer de manière festive des défilés traditionnels, des spectacles de danse et de théâtre, et la projection de courts-métrages réalisés par de jeunes vidéastes. « Grâce à l’événement, le village renaît profondément », se félicite Souleymane Cissé. Quand l’art et l’humanitaire se croisent
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