À l’École supérieure Robert de Sorbon
« L’École supérieure Robert de Sorbon a été diffamée par un article du 16 novembre 2008 dans Jeune Afrique. Elle relève les erreurs journalistiques et contrevérités suivantes :
1) Un soi-disant « vide juridique » concernant les établissements d’enseignement supérieurs privés français est totalement faux. Le titre III (soit pas moins de 18 articles) du Livre VII du code de l’Éducation nationale leur est entièrement consacré et règle dans les moindres détails les conditions d’attribution des certificats d’enseignement supérieur privé. La philosophie est résumée dans l’article L 151-6 (principes généraux) « L’enseignement supérieur est libre ».
2) Bien entendu, il ne s’agit pas d’une « arnaque » venant d’un établissement supérieur privé français enregistré exempté de TVA avec numéro de Siret et ayant plus de quatre ans années d’existence. Nos certificats d’enseignement supérieur privé peuvent être attribués par un jury de Validation des acquis de l’expérience (VAE), composé des professeurs d’université titulaires de doctorats dans la discipline.
3) Il ne s’agit, bien entendu, aucunement de « diplômes illégaux », conclusion « oxymoronesque » d’un article déplorant par ailleurs un « pseudo »-vide juridique ! Il s’agit de diplômes parfaitement légaux délivrés par un établissement d’enseignement supérieur privé suivant la législation française. L’enseignement supérieur privé étant celui qui se développe le plus en France. Comme l’a dit le ministre Gilles de Robien, « le privé, c’est aussi l’éducation nationale ».
4) L’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne n’est pas la seule université française portant le nom, non protégé, de « Sorbonne », comme dit dans l’article. Le nom « Sorbonne » est partagé par pas moins de quatre universités françaises. L’École supérieure Robert de Sorbon porte le nom du confesseur de Saint Louis, ce qui ne prête pas à confusion.
5) La procédure de la VAE (Validation des acquis de l’expérience), créée en 2002 par le gouvernement de Lionel Jospin, est totalement justifiée lorsque les années d’expérience permettent l’accumulation de connaissances égales ou supérieures à celles d’un enseignement théorique universitaire.
6) Les universités en ligne, sans campus, sont reconnues, à l’exemple du Cned (Centre national d’enseignement à distance), en France, et de Phenix University, aux États-Unis. La VAE, par essence même, ne nécessite pas de classes, mais bénéficie des connaissances de professeurs spécialistes de par le monde.
7) En prenant un délai de trois mois pour la faire examiner par des professeurs d’université, l’École supérieure Robert de Sorbon, qui n’est aucunement mystérieuse, suit à la lettre la législation française, qui reconnaît l’existence et la validité de l’enseignement supérieur privé et de la procédure de VAE. »
Clarence de la Faide, conseil pour l’École supérieure Robert de Sorbon
NDLR : Dont acte, et avec nos regrets pour les formulations malheureuses que contenait cet article.
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