La thèse du cheval de Troie
C’est la théorie de Jean-René Fourtou, coprésident du Groupe d’impulsion économique France-Maroc aux côtés de Mustapha Bakkouri, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, l’organisme public marocain d’investissement. Pour le Français, le Maroc peut devenir une plate-forme permettant d’atteindre le marché subsaharien. Président du conseil de surveillance de Vivendi, il rappelle que ce sont les dirigeants marocains de son groupe qui ont négocié l’implantation de Maroc Télécom au Gabon, en Mauritanie et au Burkina. Le ministère marocain de l’Économie et des Finances va plus loin. Un rapport de sa direction des études et des prévisions financières, rendu public le 18 novembre, recommande la mise en place d’une « stratégie de coopération triangulaire » qui consisterait à « canaliser les fonds d’aide internationaux pour financer des projets d’infrastructures en Afrique et à confier la maîtrise d’uvre à des prestataires de services marocains ». Les axes prioritaires de cette coopération seraient l’agriculture, la santé et l’eau.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Abidjan convoque le chargé d’affaires burkinabè sur fond d’accusations de déstabil...
- Bénin : comment le putsch contre Patrice Talon devait être financé
- Bénin : Olivier Boko, les sacs de billets et les accusations de complot contre Pat...
- Ce que le Burkina Faso reproche à Serge Mathurin Adou, journaliste ivoirien interp...
- Pourquoi Alassane Ouattara réunit personnellement les caciques du RHDP