Coups d’État en chute libre
À en croire Economist.com, les coups d’État sont désormais un mode d’action politique marginal. Graphique à l’appui, le site de l’hebdomadaire britannique se fonde sur les récents travaux de l’Institut international d’Heidelberg pour la recherche sur les conflits. Selon les chercheurs de ce think-tank allemand, qui ont recensé l’ensemble des putschs, réussis ou avortés, dans le monde depuis 1946, leur nombre a été inférieur à cinq par an au cours des dix dernières années. Or la moyenne était supérieure à vingt par an dans les années 1960 et 1970, avec des pics à vingt-cinq (1963).
Si ce repli s’explique par la fin de la guerre froide et la progression de la démocratie, l’étude évoque également l’extrême vulnérabilité, à cette époque, des États africains et latino-américains. Aujourd’hui, l’Afrique demeure le continent le plus exposé, mais elle est aussi, Dieu merci, mieux armée que dans le passé pour déjouer les tentatives de coup de force (voir page ci-contre).
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