Carla Bruni-Sarkozy : « J’exposerai aux responsables africains les problèmes que j’aurai rencontrés sur le terrain »

Publié le 7 décembre 2008 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Plus de 60 % des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida étant affectées à l’Afrique, vous allez devoir vous y rendre. Connaissez-vous votre première destination ?
Carla Bruni-Sarkozy : Non, pas encore. Nous avons annoncé mon engagement aujourd’hui, de manière un peu précipitée, parce que le moment [le 1er décembre, Journée mondiale contre le sida, NDLR] s’y prêtait. Maintenant, les choses vont se préciser.

Vous allez être amenée à travailler avec les premières dames africaines, elles aussi engagées dans l’humanitaire. Avez-vous déjà rencontré certaines d’entre elles ?
Je n’ai rencontré que madame Mbeki, lorsque j’ai accompagné mon mari en Afrique du Sud [en février 2008]. À l’Assemblée générale des Nations unies [en septembre], certaines étaient là, mais je n’ai pas eu l’occasion de leur parler.

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Concrètement, en quoi va consister votre travail ?
J’envisage d’organiser des événements spécifiques, comme des concerts, pour attirer l’attention de l’opinion. Auprès des gouvernements, j’aurai la possibilité d’utiliser ma position privilégiée pour exposer les problèmes que j’aurai rencontrés sur le terrain.

Pourquoi avoir choisi une cause internationale plutôt que nationale ?
J’ai répondu favorablement à une proposition du Fonds mondial, mais j’ai aussi l’intention de m’engager pour mon pays à travers une fondation que je suis en train de créer. J’espère que le lancement pourra avoir lieu au début de 2009.

Vous venez de faire une conférence de presse. Aviez-vous le trac ?
Lors de toute prise de parole en public, j’ai une bonne dose de trac.

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