Tokyo limite les frais

Publié le 7 novembre 2004 Lecture : 0 minute.

L’aide au développement n’a pas bonne presse au Japon. « C’est de l’argent gaspillé au profit de pays ingrats » : telle est, en substance, l’appréciation générale de l’opinion publique. Conséquence : le Japon a réduit le montant de son aide de 30 % depuis 1997 (de 11 milliards de dollars à 7,7 milliards en 2004) sans que personne à Tokyo ne s’en offusque. Le Japon est, à ce jour, le seul pays riche à refuser d’augmenter son aide, conformément aux engagements pris au sommet de Monterrey, au Mexique, en mars 2002. Les trois quarts de l’aide nippone sont alloués à l’Asie et moins du dixième à l’Afrique subsaharienne.

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