De l’autre côté du miroir

Publié le 7 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les exigences des multinationales en matière de qualités professionnelles sont bien connues, mais qu’attendent d’elles les cadres qu’elles recherchent ? Un sondage effectué sur les 700 participants aux deux forums organisés par AfricSearch l’année dernière donne un aperçu de leurs motivations.
Avant tout, il faut parler de leur profil, défini par le cabinet en fonction des besoins des entreprises : jeunes (entre 25 et 35 ans), diplômés (97 % ont un bac + 4, ou plus) et bénéficiant d’une première expérience réussie hors du continent. S’ils veulent changer d’emploi, raison pour laquelle ils participent à ce forum, c’est d’abord parce qu’ils se préoccupent de leur développement personnel : 42 % en attendent une progression de carrière, 22 % une stimulation intellectuelle et seulement 11 % visent un meilleur salaire. Pour eux, donc, comme pour Rokhaya Ndiaye (voir ci-dessus), le retour en Afrique suppose des concessions financières, au profit d’une carrière et de responsabilités plus excitantes qu’en Europe. L’appréciation est confirmée par les critères de choix d’une entreprise (voir infographie ci-contre). Dans 54 % des cas, les candidats se révèlent soucieux de la qualité du management et de l’aspect international de leurs futures missions. Autant de chiffres qui montrent une grande cohérence dans la volonté d’engagement et le sens du résultat des jeunes cadres africains.

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