Chiffres et dates

Publié le 7 novembre 2004 Lecture : 2 minutes.

1880 Le mot « francophonie » est utilisé pour la première fois par le géographe Onésime
Reclus pour décrire la communauté linguistique et culturelle que la France constituait
avec ses colonies.
1970 Convention de Niamey portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). Y ont participé le Tunisien Bourguiba, le Sénégalais Senghor et le
Nigérien Diori, considérés comme les véritables pères fondateurs de la Francophonie, avec
le Cambodgien Sihanouk.
1997 Sommet de Hanoi des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage. La « Charte de la Francophonie » est adoptée et la décision prise d’élire un secrétaire général comme clé de voûte du système institutionnel francophone.
2000 À Bamako, la Francophonie adopte une motion régissant les pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone.
2001 Initiative du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) adoptée par 16 États de l’Union africaine à Lusaka, Zambie, pour l’établissement de relations sur de nouvelles bases entre l’Afrique et ses partenaires du Nord.
56 États et gouvernements sont à ce jour membres (associés ou observateurs) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Sept nouvelles adhésions doivent être enregistrées lors du Sommet de Ouagadougou.
500 millions de femmes et d’hommes, francophones ou non, peuplent les pays faisant partie
de l’OIF.

118,6 millions de personnes dans le monde sont considérées comme des « francophones
réels », ce qui signifie que le français est leur langue maternelle ou qu’ils sont capables de faire face, en français, aux situations de communication courante, 62,9 millions sont des « francophones partiels » (ayant une compétence réduite en français) et 82,6 millions sont des « francisants » ou des « apprenants », qui ont conservé une maîtrise variable de leurs études en français ou bien sont en cours d’apprentissage.
75 millions d’Africains (francophones réels et partiels) sont considérés comme « ayant
le français en partage » : 35 millions au Maghreb, 40 millions en Afrique subsaharienne.
Les 10 pays où l’on trouve le plus de francophones dans le monde sont, par ordre décroissant : la France métropolitaine, l’Algérie, le Canada, le Maroc, la Belgique, la
Côte d’Ivoire, la Tunisie, le Cameroun, la République démocratique du Congo et la Suisse.
30 % des documents publiés par la Commission de Bruxelles sont rédigés en français (58 % en 1986). 7 %, environ, des contenus de la Toile (le « Web ») sont actuellement rédigés en français et 70 % en anglais (98 % il y a quinze ans), sans compter le courrier électronique francophone qui se développe rapidement dans les communications entre le Nord et le Sud.
1085 personnes, environ, travaillent dans les bureaux des diverses composantes de l’OIF (Agence intergouvernementale de la Francophonie, Agence universitaire de la Francophonie,
Association internationale des maires francophones, Université Léopold-Sédar-Senghor d’Alexandrie et TV5).
250 millions d’euros : budget total de l’OIF et des institutions multilatérales de la francophonie en 2004 (y compris TV5).

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