Abdou Diouf au front

Publié le 7 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Le 3 novembre, à la veille des raids aériens des forces loyalistes contre Bouaké et Korhogo (voir pp. 18-20), le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a téléphoné au président Eyadéma. Objet de cet appel au chef de l’État togolais qui recevait, outre Lansana Kouyaté, représentant spécial de la Francophonie à Abidjan, une délégation des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) conduite par Guillaume Soro : convaincre ce dernier d’accepter de désarmer – au moins partiellement. Ce qu’il s’est finalement engagé à faire. Diouf avait insisté auprès d’Eyadéma pour qu’il obtienne cette promesse du leader politique des FN. Auparavant, il s’était entretenu au téléphone avec le président Laurent Gbagbo, puis avec le Premier ministre Seydou Elimane Diarra, qui envisageait de démissionner, pour lui demander de ne pas quitter ses fonctions.

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