Reprise de la production aurifère

Publié le 7 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Interrompue depuis la fin années 1990, l’exploitation aurifère industrielle au Burkina redémarre avec la sortie, attendue pour le 8 octobre, du premier lingot de la mine de Tafarko (nord du pays) exploitée par la Somita, détenue à 90 % par le canadien High River Gold et l’État (10 %). La production s’étalera sur sept ans et doit fournir 30 tonnes. Le gouvernement bénéficie ainsi des retombées d’une politique d’incitation. Le code minier datant de 1997 a été remanié en 2003 et plus de 400 permis ont été attribués à des compagnies internationales. La production devrait atteindre 10 tonnes par an dès 2010, avec des retombées estimées à 15 milliards de F CFA. Le gisement de Mana (centre-ouest) exploité par le canadien Semafo doit démarrer avant la fin de l’année ainsi que celui d’Inata (nord) par la Société des mines de Bahouro. Un autre site, celui de Yougo (centre-est), a été récemment mis au jour par le canadien Etruscan, avec une production de 20 tonnes sur sept ans.

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