Nouvelle affaire de corruption en Libye

Publié le 7 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

La ruée des compagnies pétrolières en Libye après la suspension des sanctions internationales (avril 1999) s’est apparemment accompagnée du versement d’importants pots-de-vin. L’affaire qui secoue depuis le 4 octobre le groupe norvégien StatoilHydro apporte un éclairage édifiant. Première victime, son président, Eivind Reiten, a démissionné sur-le-champ. Des enquêtes sont menées par les autorités norvégiennes et américaines (saisies en raison des implications boursières aux États-Unis). Elles portent sur des commissions « contraires à l’éthique » versées par Norsk Hydro (6,85 millions de dollars ont déjà été identifiés entre 1999 et 2002) à des personnalités libyennes.
Le pot aux roses a été découvert à l’occasion de la fusion, finalisée le 1er octobre, entre Statoil et Norsk Hydro. Les permis pétroliers en cause ont été attribués par la société étatique libyenne NOC en novembre 1999 à un consortium composé par Total (France), OMV (Autriche), Repsol YPF (Espagne) et Saga Petroleum (qui a été rachetée ensuite par Norsk Hydro). Ces permis – Mourzoug et Mabrouk – se sont révélés très riches (ils produisent actuellement près de 66 000 barils/jour). Leurs propriétaires ainsi que la NOC risquent d’être éclaboussés par cette affaire qui ne fait que commencer.

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