Retour de l’obélisque perdu
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En Éthiopie, qui continue de suivre le calendrier julien, le second millénaire s’achève le 11 septembre prochain. Quelques jours avant le passage à l’an 2001, le pays a fêté en fanfare la réinstallation à son emplacement d’origine de l’obélisque d’Axoum, une stèle funéraire haute de 24 mètres, pesant 152 tonnes et âgée de près de 1 700 ans. Celle-ci avait été volée, il y a soixante et onze ans, par les troupes de Mussolini, alors qu’elle gisait sur le sol, brisée en trois morceaux.
Le 4 septembre, Mélès Zenawi, le Premier ministre éthiopien, et Alfredo Mantica, le secrétaire d’État italien aux Affaires étrangères, ont retiré ensemble les drapeaux de leurs pays et dévoilé, à l’intention des milliers d’Éthiopiens rassemblés, un obélisque fier, droit mais toujours soutenu par un échafaudage. Trois ans de travail ont été nécessaires aux ingénieurs italiens et aux experts éthiopiens pour restaurer l’ensemble sans porter atteinte aux richesses archéologiques du site. C’est le gouvernement italien qui, sous l’égide de l’Unesco, a financé l’ensemble des opérations. Coût total : environ 7 millions d’euros.
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