Le Maghreb selon Mohamed Ghannouchi
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Le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, s’est prononcé sans le vouloir sur l’état des relations intermaghrébines devant un parterre d’hommes d’affaires français. Invité le 28 août à l’université d’été du Medef, il a accepté, après sa présentation des perspectives économiques de la Tunisie, de se prêter au jeu des questions-réponses qui n’était pas prévu au programme. « Très curieuse de l’écouter », la présidente du Medef, Laurence Parisot, l’a pris au dépourvu en l’interrogeant sur la coopération entre les trois pays du Maghreb.
Embarrassé, Mohamed Ghannouchi a hésité avant de dire : « Il faut avouer que l’Union du Maghreb arabe n’avance pas du fait des difficultés entre deux pays [il s’agit de l’Algérie et du Maroc, ndlr]. La Tunisie fait de son mieux pour que les choses s’améliorent. » Citant une étude, il a précisé que, « si les pays maghrébins réalisaient 30 % de leur commerce extérieur entre eux, ils gagneraient chacun 1,5 % de croissance économique en moyenne par an ». En attendant des jours meilleurs, « la Tunisie ne cesse de renforcer ses relations bilatérales avec des accords de libre-échange avec le Maroc et la Libye. Les négociations sont en cours avec l’Algérie », a-t-il conclu.
Cette partie de l’intervention du Premier ministre n’a pas été reprise dans la presse tunisienne.
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