Des médias en plein essor
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
À sa création en janvier 1957 à Kinshasa, l’agence de presse catholique Documentation et information pour l’Afrique (DIA) se devait d’informer l’opinion publique du colonisateur belge, la population congolaise et la communauté étrangère sur « la vie des catholiques au Congo ». Cinquante et un ans plus tard, à l’instar de l’ensemble des médias catholiques diffusés sur le continent, ses missions ont évolué. Il est toujours question d’information, mais aussi d’éducation à la démocratie. Également créés avant les indépendances, des journaux tels que La Croix du Bénin ou L’Effort camerounais traitent autant de l’information citoyenne que religieuse. Soupçonnés de subversion au temps du parti unique, certains, tel L’Effort, ont même été traités comme n’importe quel média de l’opposition. Avec le retour du multipartisme, les conférences épiscopales ont créé de nombreuses radios et télévisions. À Libreville (Gabon), Radio Sainte-Marie émet depuis peu, en attendant le lancement d’un journal. Et, le 15 août dernier, l’archidiocèse de Kinshasa a lancé sa chaîne de télévision, Elikya (du même nom que sa radio), qui a coûté 700 000 dollars. Dans la bataille audiovisuelle, elle devra trouver sa place face à celle des chrétiens kimbanguistes, déjà solidement implantée, et à une dizaine de chaînes appartenant à d’autres confessions religieuses.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise