Pourquoi « Boutef » n’est pas allé à Addis
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Abdelaziz Bouteflika n’a pas participé au sommet extraordinaire de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le 4 août, en raison, officiellement, d’un agenda trop chargé. En fait, le président algérien a très mal pris le message que lui a adressé, le 20 juillet, son collègue Olusegun Obasanjo. Le Nigérian lui demandait en effet, sans ménagements excessifs, de se rallier à la position du « G4 » (Allemagne, Brésil, Inde et Japon) concernant l’éventuelle réforme du Conseil de sécurité des Nations unies. Et d’accepter que les futurs (?) membres permanents africains de cette instance ne disposent pas d’un droit de veto. « Boutef » s’est toutefois fait représenter à Addis par Ahmed Ouyahia, le chef du gouvernement, et par trois ministres (Abdelaziz Belkhadem, Mohamed Bedjaoui et Abdelkader Messahel). Pendant ce temps-là, il a téléphoné à Kofi Annan pour lui expliquer sa position (à laquelle le sommet de l’UA a d’ailleurs fini par se rallier) et en a profité pour évoquer avec lui le problème du Sahara occidental et les suites du coup d’État en Mauritanie.
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